En ce qui concerne le volume des transferts, on peut constater que l’APD, tant bilatérale que celle qui transite via des organismes multilatéraux, devient relativement moins importante. Ceci est dû non pas à une diminution du volume d’aide (qui se dessine pourtant depuis 2011) mais à la montée en puissance d’autres flux financiers ayant une incidence sur le développement à savoir les prêts, les IDE, les transferts de migrants, les dons privés ainsi que l’aide des pays émergents (non-CAD), dont la contribution est estimée à $US 16-17 milliards / an.
À noter que l’augmentation de flux financiers vers les pays en développement s’effectue en parallèle avec l’essor des flux financiers sortant de ces pays. Même si les estimations varient, il est probable, selon la Banque Mondiale, que le volume (estimé entre $US 589 milliards et $US 1,138 milliards) des transferts illicites dépasse celui de l’APD et des IDE pris ensemble. On estime qu’un tiers des volumes ainsi transférés se fait au profit d’entreprises étrangères qui pratiquent l’évasion fiscale via des mécanismes sophistiqués.
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