Les Nations Unies ont déclaré le 11 octobre 2012 la première Journée internationale des filles.
Le but de cette journée mondiale est de sensibiliser les citoyens à l’impact de la scolarité des filles dans la lutte contre la pauvreté et d’attirer l’attention sur la situation des filles et sur leurs droits. Le 11 Octobre 2012, une table ronde fut organisée au PE par la députée européenne Véronique Mathieu.
Barrières à la scolarisation des filles
Selon un rapport UNESCO, à l’échelle mondiale, 39 millions de filles âgées de 11 à 15 ans ne vont pas à l’école.
Les filles connaissent des taux plus élevés de violence, de pauvreté et de discrimination (dépression, harcèlement sexuel..) comparativement aux garçons.
Les obstacles à la scolarisation de filles sont nombreux, à la fois simples et complexes, allant de la réticence des familles pour les dépenses à l’exploitation sexuelle et aux abus perpétrés à l’encontre des élèves par les enseignants. L’échange de services sexuels par les filles contre de l’argent pour payer leur scolarité est pratique courante dans certains pays.
Une éducation de qualité
Seule une scolarité réussie peut fournir aux filles les qualifications et les compétences nécessaires pour leur permettre de choisir leur voie personnelle et professionnelle.
Selon les experts de Plan EU Office si les filles bénéficient de neuf ans d’éducation gratuite et de qualité, elles ont le pouvoir de changer leur destin, celui de leur famille et de leur communauté. Si les adolescentes poursuivent leurs études, elles se marieront en général plus tard, auront moins d’enfants et en meilleure santé. A plus long terme, les connaissances et les études contribuent à protéger les filles contre le VIH/sida, le harcèlement sexuel et la traite des êtres humains.
L’éducation des filles est donc l’un des meilleurs investissements pour réduire la pauvreté.
Ce que les filles découvrent à l’école à propos d’elles-mêmes en tant que personnes et membres des communautés dans lesquelles elles vivent est essentiel. Les valeurs que l’école transmet sont aussi importantes que les connaissances inscrites au programme officiel.
Donner la priorité à l’accès à une éducation de qualité pour les filles implique aussi d’agir contre les mariages d’enfants et y sensibiliser les familles, et de mettre fin à la violence sexiste dans et autour des écoles.
Une fille élevée à un rôle significatif au sein de sa communauté peut plus facilement rompre le cycle intergénérationnel de la pauvreté. De même, son éducation peut favoriser l’obtention d’une plus grande justice sociale.
Sources
Policy roundtable on the barriers to girl’s education, European Parliament, 11 October 2012
Hosted by MEP Veronique Mathieu, including EU Launch of plan International “Because I’m a Girl” global campaign & 2012 State of the World’s Girl Report, “Learning for Life”
Speakers:
Mara Marinaki, Managing Director for Global and Multilateral Issues, EEAS
Kristian Schmidt, Director of Human and Society Development, DG Devco, European Commission
Marie Paule Roudil, Director UNESCO Brussels
Daphne Dotsios, youth activist
Karen Schroh, Head of Plan EU Office
terrifiant… vous parlez des filles comme d’un produit d’investissement, un placement, une valeur cotée en bourse – le fond est honorable mais la forme est écœurante / un peu d’humanité pour parler de l’une des plus haute valeur de l’humanité : les enfants filles
[…] with poverty related issues, we have also prepared a short summary dedicated to the International day of the girl child. Do you know the […]